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« Le Kintsugi est un art d’humilité et d’anonymat ». Ces quelques mots sonnent merveilleusement juste dans la bouche de Martine Rey auprès de qui l’on s’initie avec plaisir à cette technique de réparation japonaise. Sa présence irradie de cette douce humilité qui vient nous mettre à l’école d’une matière fascinante : la laque végétale urushi.

L’art de la laque a ouvert en Asie un monde d’expression de la beauté. Celui du Kintsugi se sert de la brisure, de l’ébréchure et, s’alliant à l’or ou à d’autres métaux précieux, rend sa beauté essentielle à l’objet1.

Y oeuvrer transforme ainsi notre façon de regarder les choses… Humilité et douceur s’impriment, par nos mains, dans l’intime de l’être…Le caractère précieux de l’or ou de l’argent ne s’ ajoute ainsi pas de l’extérieur. Il apparaît comme de l’intérieur.

Alors à la question du Kintsugi comme « art de la résilience », la réponse coule de source pour Martine : « il l’est de soi »…

Un tout grand merci à elle pour la transmission non seulement de ce savoir-faire fascinant mais plus encore de la richesse et de la vérité d’une vie !

Site de Martine Rey : https://martinerey-laque.com

1 Nous renvoyons ici à sa présentation du Kintsugi : https://martinerey-laque.com/kintsugi/